page 3 : " la responsabilté .. "
l'heure affichait 9 heurs 13 minutes quand il arriva devant la porte de son bureau, en retard comme d'habitude. Il faut dire que depuis qu'il a été embauché dans cette administration ça fait à peu prés cinq ans déjà, il venait toujours en retard, d'ailleurs les jours ou il été arrivé à l'heure se comptent sur les doigts d'une seule main. Doucement et en essayant de faire le moins de bruit possible il entra sa main dans sa poche et retira son porte-clefs tout en le tenant fermemant dans sa main. Il a peur que dans les bureaux voisins, que toutes leurs portes sont fermées heureusement pour lui, ses collégues et ses agents , et surtout ces derniers, entendent quelque chose et sachent son heure d'arrivée. C'est un passage qui fait parti de la routine matinale quotidienne. On dirais qu'il retient meme son souffle jusqu'à ce qu'il soit à l'intérieure . Réservé et timide comme il est il n'a pas envie d'etre apparçu et devenir le sujet de conversation dans les bureaux et surtout pas qu'on sache qu'il est en retard. Ces instants qu'il passe entre l'arret de sa voiture au parking et la fermeture de la porte de son bureau tout en étant déjà à l'intérieure, parraissaient pour lui plus lourdes que toute la matinée qu'il passe entre les quatre murs de son bureau et ce vu le mal-aise et l'angoisse qu'il sent pendant cet petite durée de temps. à chaque fois il se dis que c'est la derniére matinée ou il viendera en retard, demain il se pointera là un quart d'heure en avance et il entrera à l'aise les yeux regardant en haut pas en bas, et mettra fin à cette angoisse, il y a déjà une multitude de situations dans sa vie qui sont source de mal-aise et d'angoisse donc il en a déjà assez, et puis c'est façile d'en mettre fin à ces sensations matinales si dérangeantes et dévalorisantes , il suffit de se lever un peu plus tot disons une demi-heure avant, enfin c'est pas si diffiçile que ça. Alors il a pris ça y est sa décision : demain ça va changer ça sera un nouveau jour, ça sera un nouveau départ. Mais ce qui est sure c'est que demain ça sera la meme heure de se retirer du lit, la meme heure d'arrivé devant la porte du bureau et le meme retard ou disons à quelques minutes prés.Son probléme en fait est qu'il est conscient de ce qu'il doit changer et il prend toujours les résolutions qu'il faut mais il ne les concrétises jamais, ils restent que des paraoles ou des reflexions sans suite et il faut dire que c'est son plus grand probléme dans sa vie jusqu'a maintenant.
Il arriva enfin à retrouver la clé de la porte parmis les sept ou huit clés qui se trouvait dans son porte-clefs et que la plupart d'entre elles n'ouvrent aucune portes de celles qu'il connait mais ils sont toujours là, on dirait qu'il s'est habitué à leur présence. la porte ouverte et il s'appretta à entrer quand soudain le téléphone se metta à sonner et mis fin au silence et au calme qui précédait. Vite il ferma la porte et courra pour voir qui sait alors qu'une nouvelle angoisse prena la place de celle qui a précédée ...
- allo ?
- allo bonjour hamdi,
- ah bonjour fatma comment ça va,
- bien merçi et toi ça va,
- ça va merçi,
- écoute si mahmoud veut que tu viens dans son bureau,
- ah d'accord ok j'arrive merçi,
- ok ciao,
- ciao.
" ouuf ... mais qu'est-ce qu'il veut ??? j'espére qu'il ne va encore me blamer pour avoir venu en retard, et en plus j'ai pas encore pris mon café ... ouuuf ... voilà une autre journée de merde qui s'annonce " ; il réouvra la porte et prena l'escalier direction le bureau de son chef tout en pensant à ce qu'il va lui dire, est-ce qu'il doit lui trouver un mensonge qui soit convaincant ? et si c'est le cas lequel ? ou ça sera mieux d'opter pour le silence et accepter tous ce son chef va lui dire, enfin il le mérite. Il arriva au deuxiéme étage ou se trouve le bureau de supérieure, ou encore de son bourreau tel qu'il voit en ce moment dans sa tete. Il senti ses mains qui commencais à trembler et sa george qui se désséchait. Il se dirigea vers la porte et l'ouvrira tout doucement .. avec une voix qui hurla à l'intérieure de lui [ " mais pourquoi je me suis pas révéillé tot ce matin meeerde " ] ...
( to be continued ... )